C'est un trouble fonctionnel qui rend difficile et pénible l'acquisition et l'exécution de l'écriture.
Julian Ajuriaguerra est le premier à avoir donné une définition de la dysgraphie :
"est dysgraphique un enfant chez qui la qualité de l'écriture est déficiente alors qu'aucun déficit neurologique ou intellectuel n'explique cette déficience".
La dysgraphie atteint l'écriture dans sa lisibilité, sa vitesse, son aisance.
Elle peut apparaître tant au niveau de l'apprentissage qu'au cours des études ou à différentes étapes de la vie.
-Mauvaise posture et/ou tenue de l'instrument déficiente
-Manque de maturité au moment de l'apprentissage (schéma corporel, coordination occulo-manuelle, latéralité, affectivité)
-Mauvaise intégration des prérequis en primaire.
-Angoisse/stress.
- Problémes d'ordre psychologique ( compensation / refus de communication)
- Dyspraxie, dyslexie, dysorthographie
- Chez les porteurs de TDA/H(trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité)
- Chez les personnes HP (haut potentiel) ou EIP(enfants intellectuellement précoces)
- Chez les porteurs de TED (trouble envahissant du développement) : Asperger, troubles autistiques.
Il est important de toujours garder à l'esprit que la dysgraphie n'est aucunement liée à une déficience intellectuelle.
Comme pour de nombreux troubles, cette difficulté n'altère en rien les capacités intellectuelles mais entrave la perception que les autres se font de vos aptitudes.